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Douce Florence

Bonjour

En fin d’année dernière, j’ai profité de vacances pour partir une semaine en Italie, avec des copines. Nous avions opté pour 3 jours à Florence et 4 jours à Rome. L’Italie m’a toujours fait de l’œil et j’avais eu la chance d’aller une semaine à Rome il y a quelques années, mais étonnement, cela n’avait pas vraiment marqué mon esprit. J’étais motivée à renouveler l’expérience et nous avons alors succombé à l’appel de la Dolce Vita.

Florence a été un véritable coup de cœur et il m’a semblé tout naturel de partager avec vous des images de ce séjour, ainsi que quelques bonnes adresses. C’est parti ! 

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La ville de Florence se trouve en Toscane. Nous avons pris l’avion un jour de semaine, tôt, et sommes arrivées sur les coups de 11 heures. A peine débarquées que nous en avons pris plein les yeux !

La première mission a été de débusquer un endroit où déjeuner. Valises à la main, nous avons traversé la place de la Basilica di San Lorenzo, magnifique ! Nous sommes tombées, par le fruit du hasard, sur une cantine italienne, dans une petite rue. Elle était vide lorsque nous sommes arrivées, puis s’est rapidement remplie de locaux sur les coups de 13 heures. Gage de bonne qualité certainement ?

Le lieu est minuscule et le service se fait principalement au sous-sol. Doté d’une très belle cave à vin et d’un look taverne, nous nous sommes régalées. La carte est variée, les prix tous petits et les plats copieux. Une adresse à retenir !

Fischetteria Nuvoli
Adresse : Piazza dell’Olio, 15 – Florence
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Nous avons continué notre marche, direction notre appartement. Loué via la plateforme Airbnb, il se trouvait au sud de la ville et nous n’avions pas envie de prendre un taxi pour nous y rendre. 

Nous sommes tombées sur le point central de la ville, la Plaza del Duomo. Impressionnant ! 

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette place abrite la cathédrale Santa Maria del Fiore, ou plus communément appelée Duomo. Elle est la cinquième plus grande église d’Europe. Le site accueille également un campanile et un baptistère. Tous trois faits de marbre, vous pouvez également les visiter. Mais gare au monde, il faudra se lever de bonne heure ! C’est en tout cas impressionnant et j’aurai pu rester là des heures à les contempler. Les couleurs, l’architecture est complètement dingue.

 

Nous avons traversé l’Arno, le fleuve qui traverse la ville. Pour se rendre d’une part de la ville à l’autre, cinq ponts furent construits. Le plus célèbre d’entre eux est le Ponte Vecchio, connu pour les nombreuses bijouteries nichées en son sein. Magnifique de jour comme de nuit, il est vraiment agréable d’y passer, et vous trouverez toujours un ou deux musiciens, la nuit tombée, pour ravir vos oreilles.

Pour la petite anecdote, un parcours couvert et secret a été bâti au dessus des bâtiments existants, reliant le Palais Pitti au Palais Vecchio, et passant par le pont. Cela permettait aux Médicis de circuler incognito, par dessus la foule, et de déjouer les éventuelles tentatives d’attentats.

A l’origine,  des bouchers  occupaient les boutiques du pont. Les restes de viande étaient jetés directement dans le fleuve. Mais l’odeur gênant les Médicis, les boucheries ont été remplacées par des boutiques de joailliers. Les magasins ont conservé un style ancien,  avec d’énormes portes en bois, qui leur donne tout leur charme.

 

Une fois nos valises déposées à l’appartement, nous avons fait le chemin inverse et sommes allées nous perdre dans les petites rues florentines. Un régal pour les yeux ! Nous nous sommes amusées à rentrer dans des musées à ciel ouvert, à contempler les statuts ci et là. Un régal.

 

La nuit tombée, après un verre en terrasse, nous sommes allées dans un restaurant qui nous avait fait de l’œil un petit peu plus tôt dans l’après-midi. Grand bien nous fasse, j’ai mangé la meilleure pizza de ma vie ! Une simple pizza à la mozzarella et à la truffe, avec un filet d’huile d’olive. Un délice. Je vous recommande chaudement ce restaurant, dont le service est chaleureux, impeccable, et la nourriture est une tuerie.

Corte dei Pazzi
Adresse : Borgo degli Albizi, 54R – Florence

 

Le lendemain, nous avons décidé de nous rendre à une exposition intitulée la Botanico de Leonardo. Basée sur les études et les intuitions de Léonard de Vinci sur les formes et les structures du monde végétal, cette exposition sur quelques mois se tenait dans le magnifique cloître de Santa Maria Novella.

J’ai particulièrement aimé les structures en bois dissimulées dans plusieurs endroits de la ville, ainsi que le travail effectué sur la corrélation entre lumière et vie, à l’instar des plantes qui poussent dans le sens de la lumière. 

 

Nous ne pouvions pas aller à Florence sans faire un saut à l’Osteria all’Antico Vinaio. Ce vendeur de paninis italiens est une véritable institution locale et ne détient pas moins de 3 boutiques qui se font face, dans une même rue. Sur les coups de midi, il y a foule. Heureusement, la queue est rapide ! Pour 5 euros, vous pourrez déguster un énorme sandwich, doté de produits d’excellente qualité. J’ai trouvé le pain un petit peu dur, comparé à notre délicieux pain français, mais cela vaut quand même le détour, rien que pour le côté folklorique !

Osteria all’Antico Vinaio
Adresse : Via dei Neri, 65 – Florence
Site web

 

Nous nous sommes également rendu dans l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure, glacerie de la ville, la Pourquoi Pas ! On ne peut pas se rendre en Italie sans goûter l’une de leurs délicieuses glaces, n’est-ce-pas ?

Gelateria Perchè No!
Adresse : Via dei Tavolini, 19 – Florence

 

Troisième jour. Situé à deux pas de notre appartement, nous nous sommes rendues au Palazzo Pitti, ou Palais Piti. Ce chef d’oeuvre architectural de la Renaissance italienne a vu sa construction débuter au quinzième siècle à la demande de Luca Pitti, riche banquier de l’époque. Il a ensuite été racheté au seizième siècle par la famille Médicis et devint un véritable coffre aux mille trésors. Il abrite désormais un ensemble de musées, que nous avons visités ce jour là : la galerie Palatine, qui contient une belle collection de peintures de la Renaissance. Vous pourrez y admirer des tableaux de Raphaël ou encore  Rubens. Vous pourrez également visiter les appartements royaux (kitsch à souhait !), la galerie d’art moderne, les musées de l’argenterie, de la porcelaine, des costumes ou encore des transports. 

Accolé au Palais Pitti se trouve le jardin de Boboli, dans lequel vous pourrez vous promener des heures durant. Il y fait frais et vous aurez une très belle vue sur Florence.

 

Ce jour là, nous avions également programmé une visite de deux heures de la ville avec Stéphanie, française installée depuis plusieurs années à Florence. Nous nous étions donné rendez-vous à la Piazza della Repubblica. Captivée par toutes les anecdotes racontées par Stéphanie, je n’ai pas pensé à prendre de photographies. La visite a été programmée via Airbnb. Ils proposent pas mal de visites guidées et d’activités originales.

 

Je vous recommande également d’aller vous promener du côté de la Piazza della Signora, vers laquelle vous pourrez découvrir le Palazzo Vecchio (l’hôtel de ville), la Galerie des Offices et la Fontaine Neptune, entre autres.

 

En tant que fan absolue de mozzarella, je tenais catégoriquement à ce que l’on dîne dans un restaurant spécialisé. J’ai été intransigeante ! Après quelques recherches, je suis tombée sur un bar à mozza’ plutôt réputé à Florence, Obica.  Situé dans les beaux quartiers de Florence, j’ai trouvé l’emplacement ultra classe et le cadre agréable. Néanmoins, nous avons été très déçues par le service, qui était long (malgré le peu de monde présent ce soir là), et le serveur qui s’est trompé plusieurs fois dans les commandes. Il a notamment inversé ma Burrata et la Mozzarella commandée par l’une de mes amies, grosse déception du coup parce qu’on s’en est pas rendu compte de suite !  Ils se sont néanmoins rattrapé sur le Cacio e Pepe, pâtes au poivre, plat typique italien, qui était vraiment délicieux. Du coup, je vous recommande quand même cette adresse, avec l’espoir que notre serveur n’y travaille plus, ou soit moins tête en l’air 😉 

Obica Mozzarella Bar
Adresse : Via dei Tornabuoni, 16 – Florence

 

 

Dernier jour. Levées aux aurores, nous nous sommes fixé l’objectif ambitieux de grimper les 414 marches du Campanile Giotto, la tour de l’église Santa Maria del Fiore. L’effort en valait largement la peine, puisque c’est une vue à 360° sur tout Florence qui nous attendait ! 

Nous avons enchaîné sur une visite de la Cathédrale, puis sur une visite de la Crypte. J’ai été plutôt déçue de ces deux visites, auxquelles je n’ai pas trouvé grand intérêt, d’autant plus que nous avons fait la queue pendant presque deux heures pour rentrer dans la Cathédrale. L’extérieur des bâtiments est grandiose mais j’ai guère apprécié l’intérieur, qui semble bien fade en comparaison. Le baptistère est magnifique ceci dit. 

 

Après cette visite, nous avons récupéré nos valises que nous avions enfermées dans un locker public le matin même, après avoir rendu nos clés d’appartement, et nous nous sommes rendues à la gare, où un train direction Rome nous attendait. 

 

Avant de se quitter, quelques conseils qui vous seront utiles lors de votre visite de Florence…
– Pensez à réserver vos billets à l’avance. Pour ce qui concerne le Dome, par exemple, il convient d’acheter ses billets plusieurs jours à l’avance et de réserver un créneau horaire. Sans cela, pas de visite de possible (nous avons voulu réserver la veille de notre départ et nous n’avons pas pu). Florence est une ville terriblement touristique, vous croiserez de partout des personnes du monde entier, accompagnées de guides. Une petite organisation s’impose !
– N’hésitez pas à booker un guide via une plateforme de réservation comme Airbnb (ou autre). Je trouve que c’est un super moyen de découvrir tout un tas d’anecdotes sur la ville, et d’obtenir de bonnes adresses auxquelles vous n’auriez pas forcément pensé.
– Aussi, ne planifiez pas trop non plus ! Florence regorge de petites ruelles dans lesquelles se perdre, d’oeuvres cachées dans des bâtiments à l’abris des regards indiscrets, de musées et d’églises à visiter. J’ai présenté dans mon article les grandes lignes de notre séjour à Florence, mais nous avons passé la moitié de notre temps à découvrir des petits endroits cachés, à flâner dans la ville, le nez en l’air.
– Enfin, attention aux endroits où vous déciderez de manger. La ville regorge de restaurants touristiques, chers et de petite qualité. N’hésitez pas à demander conseil à votre hôtel ou à des locaux que vous rencontrerez.

 

Je vous retrouve prochainement pour la suite de l’aventure… à Rome ! 

 

Merci pour votre lecture et bon (futur) voyage ! ♡

 

 

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Dix jours de rêve à Bali, part II

Bonjour

 

Jour 6. Direction Kintamani, on grimpe le Mont Batur !

Comme indiqué dans le précédent article, il est temps pour nous de quitter Ubud. Un taxi vient nous récupérer à l’hôtel et nous emmène vers notre auberge du jour, à Kintamani.

Néanmoins, nous décidons de faire quelques petits arrêts en cours de route. Nous commençons par le temple Gunung Kawi.

Cet endroit plein de charme, en contrebas d’une route, se mérite. Il y a environ 250 marches à descendre pour pouvoir y accéder (et donc à remonter, cela va de soi). L’escalier traverse des rizières et de charmantes petites boutiques. 

Gunung Kawi a été construit au onzième siècle, creusé directement dans la falaise, en hommage à la famille royale de l’époque. La légende locale veut que les niches, de 8 mètres de haut chacune, aient été creusées en une nuit par un géant du nom de Kebo Iwa.

Nous enchaînons avec le Temple Tirta Empul, situé non loin du premier temple visité.

Le temple aurait été construit au dixième siècle, sous la dynastie Warmadwa. Dans ce lieu saint se trouve le bassin de la source sacrée, dans laquelle pèlerins et touristes viennent s’immerger. L’eau de la source est réputée comme étant purificatrice : elle élimine les pensées impures. Elle aurait également des vertus thérapeutiques.. Il y a tout un cérémoniel, on n’y fait pas n’importe quoi ! Et bien que nous aurions bien eu besoin de purifier nos si peu chastes pensées, nous n’avons pas souhaité participer à la purification dans le bassin. Nous avons préféré nous promener dans les alentours et avons pris le temps d’admirer les sculptures et les bassins.

Back to the taxi. Le trajet est ultra long. Nous contournons la montagne et nous enfonçons dans la nature. Il faut payer un droit de passage à la mafia locale. Tout un concept ! 

Nous traversons des villages, pauvres, puis un village abandonné. Je me demande ce qu’il a bien pu se passer dans cet endroit, car aucune maison de possède de toit ;  il ne reste plus que les murs et la végétation qui, doucement, reprend ses droits sur la main de l’homme. J’apprends plus tard qu’en fait, il ne s’agit pas d’un village abandonné, mais d’un village qui est habité une fois par an, à l’occasion d’une fête annuelle. A ce moment là, les villageois reconstruisent les toits, le temps de la fête, puis les démontent une fois que tout est terminé. 

Nous sommes loin des zones touristiques, très loin. Nous ne voyons pas un touriste dans les zones que nous traversons et nous avons alors l’occasion d’observer la façon de vivre des balinais, dans ces zones reculées de l’île. Les habitations sont plus modestes et pauvrement fournies. Il n’y a pas d’électricité dans les maisons. 

Notre chauffeur commence à désespérer d’arriver, l’auberge est finalement beaucoup plus loin que ce qu’il avait imaginé, et enfoncée dans la montagne. Il n’y a plus de route et sa petite voiture a du mal à se frayer un chemin. On culpabilise à mort avec Marie-Sophie, parce qu’on sent bien qu’il est en train de nous maudire sur 3 générations. On commence à flipper aussi, parce qu’on se demande où est-ce que l’on va tomber. 

On arrive finalement au Bunbulan Hill Hostel et Khrisna, le gérant de l’auberge, nous accueille avec un grand sourire. Ici, c’est ambiance roots. Bob Marley en fond sonore et autres musiques modernes revisitées à la sauce reggae. 

Il nous propose à manger, à boire, et nous voyons avec lui les formalités administratives concernant l’ascension du Mont Batur. Nous serons un petit groupe de 7 ou 8 personnes. Au programme, réveil à 1h, pour un petit déjeuner consistant. Puis, départ en voiture jusqu’au pied du volcan, pour une ascension de nuit, avec lampe torche et bouteille d’eau. Une fois en haut, cuisson du petit-déjeuner grâce à la vapeur de la fumée du volcan, et lever du soleil.

De nombreuses excursions sont proposées par des guides locaux, mais celle de Khrisna est à priori différente, car il propose un chemin hors des sentiers battus. De mémoire, l’excursion coûte dans les 45 euros (hors hébergement).

Après avoir dégusté un plat de Nasi Goreng, nous partons dormir. La chambre est sommaire : un lit, une moustiquaire et un petit bureau. Il y a une minuscule salle de bain attenante. Nous avons payé 13 euros, à deux, pour la nuit, et c’est parfait ! La nuit est de courte durée, Khrisna vient toquer à notre porte pour nous réveiller. Nous mangeons un bout, il nous donne une grande bouteille d’eau, une torche, et nous voilà partis en van, direction le pied du volcan.

Nous descendons de la voiture et attaquons notre excursion. Il fait ultra froid, ultra nuit, le lieu est absolument désert, et le seul bruit que nous entendons est celui des chiens qui aboient. 

Et là les gars, tenez-vous bien à vos chaises, vous n’êtes pas prêts pour l’histoire qui va suivre (comment ça j’en fait trop ?) : 

Nous marchons à vive allure depuis une quarantaine de minutes et ça grimpe, nom de dieu ! On sent la sportive en moi. Et là les gars, je sens la crise d’asthme qui monte. A savoir que j’ai un petit asthme, que je fais rarement des crises et que donc, je n’ai pas du tout pris de ventoline avec moi, of course. Je m’arrête au milieu du chemin, au bout de ma vie, et je me dis que ça va pas être possible, parce qu’il nous reste environ deux ou trois heures de marche et que tout le monde cavale. Je suis super gênée à l’idée de ralentir le groupe et j’ai un seum intergalactique. Une grande partie du groupe continue sa course folle et j’annonce au guide qui est avec moi que ça ne va pas le faire. Nous tentons d’appeler Khrisna, qui est resté à l’hôtel, mais ça ne fonctionne pas et mon guide n’a pas de téléphone. Il me dit de retourner à l’endroit où nous a déposé le van, et qu’il va rejoindre l’autre guide qui lui a un portable.

Je redescends donc avec pour seule compagne ma lampe torche, à trois heures du mat’, à tenter de retrouver un chemin inexistant et à m’imaginer que je vais me faire manger par des chiens / kidnapper / démembrer / tomber dans un ravin (rayer la mention inutile). Je vois ma vie défiler devant mes yeux depuis une vingtaine de minutes quand j’entends un scooter arriver dans ma direction. Un scooter non identifié donc. Je me dis que mon heure est proche, je pense à mes parents, à Marie-Sophie qui va devoir les appeler pour leur dire que j’ai disparue dans la pampa et qu’on ne me retrouvera jamais (j’ai de lointaines origines marseillaises).

Puis j’entends « bonjour mon amie ». C’est Khrisna. Hallelujah ! Les guides ont réussi à le joindre et il est venu me retrouver, à mi-chemin sur le volcan. 

Je vous passe les 40 minutes de scooter, dans un froid absolu, sans casque, à dévaler une montagne avec des trous dans tous les sens. J’en rigole maintenant, mais en vrai, sur le moment, j’ai cru mourir une seconde fois, en repensant à l’accident de scooter deux jours auparavant. Une fois arrivés, il me met au lit et il vient me réveiller au petit matin pour qu’on aille se balader. 

Khrisna a vraiment été merveilleux. J’étais gênée de ne pas avoir pu fini la marche, je me suis sentie super nulle, le boulet absolu. Il a voulu me redonner le sourire et il m’a amenée, en scooter, voir le levé du soleil dans les hauteurs du village. Magique.

Un petit peu plus tard dans la matinée, nous allons récupérer en voiture les marcheurs qui redescendent de leur montagne.

 

Du coup, voici en exclusivitééé le récit de Marie-Sophie pour ce qui concerne l’ascension du volcan dans son intégralité : 

« Je commence à monter, je pensais que tu me suivais. J’ai fait un arrêt cardiaque quand j’ai vu monter le guide et le reste du groupe, sans toi. Je me suis vu appeler tes parents pour leur expliquer pourquoi tu avais disparue.

On a fait la montée d’une traite, avec seulement deux trois pauses. Par rapport à d’autres volcans que j’ai fait, je l’ai trouvé faisable. Il fallait surtout faire attention où on mettait les pieds, d’autant plus qu’il faisait nuit et qu’on marchait vite.

On est arrivés les tous premiers en haut du volcan, il faisait nuit noire. J’avais tellement froid, malgré mon k-way et du pull. On s’est abrités dans une sorte de cabane en bois. On est arrivés une heure et demie avant que le soleil ne se lève, du coup on s’est mis en sardine sous la cabane. On a vu des étoiles filantes, c’était magnifique. On a fait un feu, pour se réchauffer. Le soleil a commencé à se lever, c’était très beau, je me croyais dans le Roi Lion. Quand il y a eu les premières lueurs, d’autres touristes ont commencé à arriver, c’était plein à craquer. Du coup, on a commencé à marcher sur une sorte de corniche, on a fait le tour du volcan en gros. Ça faisait un mètre de large et c’était le vide, c’était très impressionnant ! Toutes les couleurs de l’arc en ciel y sont passées. Je garde un souvenir magique du calme, de cette sensation d’apaisement. Une fois le soleil levé, on a commencé à descendre, sur un autre versant. Je me suis ramassée quelques fois, parce qu’on marchait sur des cailloux minuscules. On est arrivés sur un petit plateau, et on a fait cuire des oeufs, dans la chaleur des vapeurs du volcan. Les guides nous avaient apportés des petits sandwichs à déguster. 

On a continué notre descente, dans la lave séchée du volcan. Magnifique ! Nous sommes allés voir le cratère du volcan. Les guides nous ont raconté qu’il y avait des sacrifices d’animaux, des vaches entières qu’ils balançaient dans le cratère, pour implorer les dieux de ne pas faire venir la lave sur les habitations. »


Où dormir ? : Le Bunbulan Hill Hostel ($)
Les petits + de l’hôtel : prix riquiqui, ambiance roots plutôt sympa, les conseils de la team de l’hôtel, personnel aux petits soins, le good mood de Khrisna.

 

Jours 7 et 8. Direction Amed, plage & plongée.

Après toutes ces aventures, nous prenons donc la route pour nous rendre dans la ville d’Amed. Objectif plongée. La route est longue, nous nous endormons dans le taxi un petit moment.

Nous traversons les chaînes montagneuses et les paysages me font penser à ceux de la Nouvelle-Calédonie. Souvenirs… 

Nous arrivons à l’Aquaterrace Hotel, hôtel qui nous accueillera pour deux nuits. L’hôtel est canon et me fait penser à un établissement que l’on pourrait trouver sur la Méditerranée. 

J’ai eu un gros coup de coeur pour cet hôtel. On ne l’a d’ailleurs presque pas quitté, et il nous a vraiment permis de nous ressourcer et de recharger nos batteries. Il est tenu par un indonésien et une japonaise. Le restaurant est délicieux, à prix tout doux ; savant mélange de cuisine japonaise, indonésienne et italienne.

Le lendemain, nous avons rendez-vous au centre de plongée Abyss Dive Center, pour une session plongée. C’est ma première plongée en bouteille et je suis trop excitée de faire cela ! 

Abyss Dive Center est un centre de plongée français, basé à Amed. La ville regorge de centres de plongée, mais cela nous rassurait d’avoir un instructeur parlant français. 

Nous optons pour une initiation à la plongée, un baptême de plongée, bien que Marie-Sophie n’en soit pas à son premier coup d’essai. Nous allons plonger sur le US Liberty, qui est une épave de cargo américain, torpillé par les forces armées japonaises en 1942, et qui se trouve être à quelques dizaines de mètres des côtés balinaises. 

Après une première plongée à 5 mètres pour nous expliquer les bases, histoire de ne pas se noyer, nous nous lançons vers le Liberty. Quelle excitation ! J’appréhende un petit peu au début, respirer sous l’eau n’est pas naturel. Mais je m’y fais vite ! Le monstre d’acier apparaît sous nos yeux, c’est impressionnant. Une multitude de poissons nagent autour de nous, et ce spectacle est magnifique. J’aimerais rester là pour toujours. Tout ce calme, ce bleu, c’est tellement beau.

Au final, nous plongeons à quinze mètres. Le temps passe vite, sous l’eau, et c’est avec regrets que nous devons remonter à la surface.

Nous rentrons à l’hôtel, et je me tape un mal de tête de l’espace, qui dure plusieurs heures. Heureusement, un petit massage soulage tout ça ! ;o) De loin le meilleur massage testé à Bali, sur tous ceux que nous avons essayé. Je ne peux que vous recommander le service spa de l’Aquaterrace Hotel. Les tarifs sont plus chers que ceux pratiqués dans les salons de massage lambda, mais ils sont très professionnels. Et quand je dis « plus cher », on parle de 16 euros seulement pour 60 minutes de massage, ce qui n’est clairement pas le bout du monde. 

Un dîner, et au lit ! Demain est notre dernière journée à Bali, et nous retournons dans le sud de l’île.


Où dormir ? : Aquaterrace Amed ($$)
Les petits + de l’hôtel : la vue est canon, l’hôtel est magnifique, la cuisine est délicieuse et variée, et les massages proposés au sein de l’établissement sont extraordinaires ! 
Le bémol : l’hôtel est éloigné des centres de plongées principaux

 

Jour 9. Direction Kuta.

Nous nous levons un petit peu tristes, notre voyage touche à sa fin.

Après une matinée chill au bord de la piscine, nous appelons un taxi et nous prenons route, direction Kuta, pour notre dernière nuit sur l’île des Dieux. Le temps est triste lui aussi, on dirait qu’il va pleuvoir.

Nous demandons à notre chauffeur du jour de faire un saut par Tirta Gangga. Ce nom signifie Eau du Gange. Construit en 1948, c’est un palais des eaux (et non pas un temple) qui servit de lieu de repos à la famille royale de Karangasem. C’est très reposant, si on fait abstraction des douze autobus de touristes japonais qui déboulent tous en même temps sur le lieu.

Notre chauffeur nous dépose non loin de notre hôtel de Kuta, quelques heures plus tard.

Kuta est une ville très différente de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent. Très fréquentée par les australiens et les américains, c’est un endroit festif et parfait pour faire du surf. Kuta est d’ailleurs réputée pour ses kuta boys, jeunes Dom Juan des plages, instructeurs de surf et gigolos à leurs heures perdues. Loin du charme balinais, Kuta est le lieu parfait si vous souhaitez faire la fête, boire jusqu’à pas d’heures, faire des rencontres internationales, vous faire faire des massages plus plus, et manger un Mc Do. Bon, ok, je fais dans les clichés, mais on n’en est pas loin ! 

En réalité, nous apprécions de conclure notre séjour par Kuta. Nous allons passer la soirée au Skygarden, qui est la plus grosse boîte de nuit de Bali. Ambiance de folie, DJ internationaux, danses endiablées en short-claquettes et rencontres garanties ! ;o) Nous finissons la soirée en beauté, sur un son d’Aya Nakamura (carrément improbable), et nous rentrons en taxi-scooter. Grisant ! 

Le lendemain matin, nous prenons notre petit-déjeuner au Nebula. Cet endroit super instagrammable est au rez-de-chaussée de notre hôtel et on y mange très très bien.

Il est l’heure de partir. Nous appelons un taxi, au revoir Bali. J’espère te revoir bientôt.


Où dormir ? : Dekuta Hotel ($$)
Les petits + de l’hôtel : à dix minutes à pieds des bars et boîtes, à 5 minutes à pieds de la plage, petit prix.

 

Merci pour votre lecture ! ♡

 

Alors, convaincu(e) ? Tu pars quand ?
Es-tu déjà allé(e) à Bali ? Raconte-moi !

 

 

Retrouve la première partie de mes aventures à Bali en cliquant ici.

 

Voyages

Dix jours de rêve à Bali, part I

Bonjour

Me voilà cent ans plus tard avec un article sur mon voyage de mai 2019, à Bali. Mieux vaut tard que jamais, hein. Dans quelques années, vous aurez peut-être droit à la vidéo Youtube ! Youhou. Mon amie Marie-Sophie et moi voulions profiter des ponts du mois de mai pour partir quelque part, pour se ressourcer, se dépayser, tout ça tout ça. Nous avions repéré le Zanzibar, mais avec un départ en pleine saison des pluies, nous avons bien vite abandonné l’idée. Bali s’est montrée comme une évidence, d’autant plus qu’on avait toutes les deux très envie d’y aller depuis longtemps (depuis que j’ai lu Mange, Prie, Aime, #jesuisuncliché).

 

Le voyage

Nous sommes parties avec Etihad Airways, que nous avons sélectionné par rapport au ratio prix / heures de vol (22 !). Sachant que nous étions super organisées et que l’on a pris nos billets un mois avant de partir, à l’arrache. Deux escales, à Abu Dhabi puis à Singapour. Grosse déception du côté d’Etihad, avec des repas médiocres et un service de piètre qualité.

⬆️ Dédicace à l’aéroport de Singapour, qui est dinguissime, avec des papillon dans tous les sens, des fontaines qui tombent du ciel et des dizaines de boutiques ultra chouettes !

Pour ce qui est du voyage en lui-même, nous avons décidé d’effectuer cinq étapes dans cinq villes différentes, pour être certaines de voir un maximum de choses. Nous avons effectué des réservations via Booking pour ce qui concerne les hôtels. Comme nous avons tout fait à la dernière minute, nous n’avons pas forcément eu les hôtels aux meilleurs prix, mais nous avons réussi à rentrer dans nos budgets, en alternant hôtels de grande qualité et hôtels petit budget, avec une moyenne globale de 33 euros par nuit et par personne sur la durée du séjour. Certains voyageurs partent sans réserver leurs hôtels, mais on tenait à un certain confort pour ce voyage en terre inconnue. D’autant plus qu’une fois sur place, je ne vois vraiment pas comment on aurait eu le temps de chercher un hébergement, il y avait tant à faire !

Les activités, quant à elles, ont été réservées sur place. Nous savions dans les grandes lignes ce que nous souhaitions faire, et Marie-Sophie avait acheté des guides touristiques pour nous aider à nous décider.

 

Jours 1 et 2. Direction Seminyak, pour un premier aperçu de Bali.

Nous sommes arrivées à Denpasar dans l’après-midi. Il fait lourd et chaud. Le chauffeur de notre hôtel vient nous récupérer et nous ramène dans notre maison des deux prochains jours. Le trafic est dense, et il y a des scooteurs absolument partout, c’est impressionnant. C’est un joyeux bordel sur la route et nous mettons bien trois-quart d’heure à rejoindre Seminyak. L’hôtel est sympa. Petit budget, style balinais et douche en extérieure. Il y a une piscine et la climatisation. On est fan ! 

En fin d’après-midi, nous décidons de nous rendre à pied à La Plancha, un bar qui donne sur la plage. Ambiance électro, cocktails dans des noix de coco et tapas, cette première soirée sur l’île des Dieux est prometteuse. On marche le long de la plage, c’est carrément canon. Il y règne une certaine douceur de vivre, et nous tombons en amour avec Bali. On ne fait pas long feu, décalage horaire oblige, et nous rentrons en taxi-scooter à l’hôtel. C’est grisant, ce moyen de locomotion. 

Le lendemain matin, nous prenons notre petit-déjeuner dans un bar accolé à l’hôtel, puis nous décidons de nous rendre dans le sud de l’île, pour visiter un temple et les plages. Nous demandons à l’hôtel de nous booker un taxi et c’est parti ! 

Premier arrêt au Temple d’Uluwatu. L’entrée ne coûte qu’un ou deux euros, et ils nous prêtent un sarong, pour couvrir nos jambes. Nous « louons » un guide, pour nous faire visiter et nous expliquer l’histoire du lieu. C’est majestueux ! Les falaises surplombent la mer et il y a des singes de partout. Ces derniers sont espiègles et nous observons, d’un oeil amusé, un touriste américain se faire voler son chapeau.

Il fait chaud, terriblement chaud, alors nous nous rendons à Padang Padang Beach pour nous reposer et nous baigner. La plage de sable blanc est magnifique. En dépit des nombreuses marches pour y accéder, le lieu vaut le détour !

Une fois rentrées, nous décidons qu’il est temps de tester notre premier massage balinais. Ça tombe bien, il y a plusieurs salons de massages à côté de notre hôtel. Nous en choisissons un, un peu au hasard, le Stefanie Spa.

Le lieu est lui-même est curieux. Nous nous faisons masser côte à côte, mais il n’y a pas de salles fermées, ce qui fait que nous entendons les conversations des uns et des autres, non loin de nous. Les espaces de massages sont séparés par de simples rideaux. 

Nous choisissons un massage du corps, puis un soin du visage, que nous payons une douzaine d’euros au total. Le massage est un peu trop appuyé, bien que nous ayons demandé à avoir quelque chose de doux. Le soin du visage, quant à lui, est fantastique, et nous permet de nous remettre de nos émotions de la journée et du voyage.

Nous allons ensuite dîner dans un petit restaurant que nous trouvons sur le chemin du retour, le Terminal et nous rentrons nous coucher. Une grande journée nous attend le lendemain !


Où dormir ? : Bali Ayu Hotels & Villas ($$)
Les petits + de l’hôtel : une jolie piscine, la salle de bain en extérieur, et le bar restaurant accolé à l’hôtel qui nous permet d’y prendre les petits déjeuners. L’hôtel est à 20 minutes à pied de la plage.

 

Jour 3, 4 et 5. Direction Ubud.

Jour 3. On se réveille à Seminyak, nous nous occupons check out et notre chauffeur de la veille vient nous chercher, direction Ubud. Mais avant cela, on veut visiter le temple du Tanah Lot. Ca tombe bien, c’est sur le chemin !

Son nom signifie la Terre dans la Mer. Selon la légende, des serpents de mer géants protégeraient ce lieu sacré des intrus. Ce temple a été construit au seizième siècle, par un hindou respecté, Nirartha.

La visite du Tanah Lot commence par la traversée d’un immense marché, sur lequel des dizaines de vendeurs nous appellent pour que l’on vienne leur acheter des souvenirs. Quelques mètres plus loin, des marches permettent de descendre sur la plage où est situé le temple.

Il est possible d’aller sur la petite île sur laquelle est perché le temple (accessible à pieds, sous condition que la marée soit basse), moyennant une donation et une purification à l’eau. Nous avons décidé de ne pas le faire et avons préféré nous balader dans les alentours. Des terrasses surplombent la mer, et on peut y boire un verre dans l’un des bars s’y trouvant, tout en admirant le paysage. J’en profite pour faire mes premiers achats du voyage, et j’achète des bols en noix de coco. Premières négociations, je n’en mène pas large.

Une fois notre visite terminée, nous rejoignons notre chauffeur sur l’immense parking du temple, et nous partons en direction d’Ubud.

Nous demandons à notre chauffeur s’il connait un restaurant, sur le chemin, et il nous amène au Bebek Joni.

Magnifique restaurant, entouré de rizières, nous goûtons un ensemble de mets locaux. C’est délicieux ! Les prix sont élevés par rapport à ce qui se pratique à Bali, mais nous passons un bon moment. J’ai lu après-coup de très mauvais avis sur ce restaurant, qui commissionne à priori les chauffeurs pour qu’ils y amènent leurs clients, mais en ce qui nous concerne, nous l’avons beaucoup apprécié.

Nous avons d’ailleurs invité notre chauffeur, Jana, qui était vraiment plus qu’heureux. Sa femme nous a écrit ensuite pour nous remercier de l’avoir convié. Jana nous a parlé de ses filles, de leurs études, et de leur passion pour les manucures. De la difficulté de son métier face aux hordes de concurrents, et aussi de la beauté de son île, qu’il n’a jamais quittée. Un beau moment de partage et d’échanges sur les vies de chacun.


Nous arrivons dans Ubud et traversons la ville, en voiture, direction notre hôtel. Nous sommes émerveillées par toutes les petites boutiques, aussi jolies les unes que les autres, et faisons nos premiers repérages visuels.

Mais la belle surprise, c’est à notre arrivée dans notre villa ! On savait que c’était canon, mais pas à ce point ! On saute et on crie de joie dans tous les sens ! 

Notre villa est juste complètement dingue, avec une vue de malade sur les rizières. C’est absolument magique. 

Jour 4. Le lendemain matin, on se fait réveiller par le personnel de l’hôtel, qui nous apporte notre petit déjeuner, choisi la veille parmi plusieurs choix possibles. Grande surprise en se rendant dans la salle de bain, il y a un serpent près des toilettes. On crie encore, mais plus pour les mêmes raisons ;o). 

Nous avions réservé auprès de l’hôtel un scooter (3 euros la journée), direction les rizières de Jatiluwih. Première prise en main du scooter ok, Marie-Sophie conduit, je supervise l’itinéraire. C’est la deuxième fois que je monte sur un scooter, et le sentiment de liberté, en conduisant au travers des champs, est grisant. On adore ! On se perd un peu, faut dire qu’il n’y a pas de panneaux pour se repérer, mais on demande de l’aide à des locaux, et on arrive finalement à destination. 

Les rizières sont magnifiques. Il y a beaucoup de monde, et pour cause ! Ces rizières sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco. On peut s’y balader, mais attention au soleil ! Chapeau et crème solaire sont de rigueur. 

On se balade plusieurs heures, on teste les balançoires et autres attractions touristiques. On la veut, notre jolie photo, les pieds en l’air !  De petits restaurants surplombent les rizières, il est agréable de s’y désaltérer. Marie-Sophie et moi décidons de se rendre dans un temple qui ne semble pas être très loin. Grossière erreur.

Nous voilà parties sur notre cheval blanc, euh scooter, on attaque des montées, des descentes, c’est flippant. Mince, on est à court d’essence. Au milieu de la forêt. C’est chaud ! Attention, des trous. Boom, accident. On tombe tête la première. Enfin, en ce qui me concerne, je fais un gros plat sur le dos, et ma tête rebondie sur le sol. J’ai béni le ciel d’avoir un casque. On rigole nerveusement et un vieux monsieur balinais court dans notre direction pour nous aider. Plus de peur que de mal, et il faut se remettre en selle. On décide de rentrer. Marie-Sophie gère comme une chef, en dépit de la frayeur que l’on a eu quelques minutes avant. On s’arrête en bord de route acheter de l’essence, et on voit un hôpital pas loin. On décide de s’y arrêter, Marie-So s’est écorchée en tombant. La voilà allongée sur un lit d’hôpital, une infirmière parlant à peine anglais l’auscultant. Il y a du sang par terre, c’est pas très rassurant. Mais finalement, un pansement plus tard, on peut reprendre la route ! 

On a peur de retomber et on met une éternité à rentrer à l’hôtel. Quand on arrive, il fait quasiment nuit. C’est décidé, demain on prendra un taxi !

 

Jour 5. Aujourd’hui, on veut aller dans Ubud même (notre hôtel est un petit peu excentré). On commence par la Monkey Forest. La forêt des singes. Il y en a vraiment de partout. Ils sont plus farouches que dans le sud de l’île, et ne volent pas de chapeaux cette fois-ci ! Nous nous promenons, c’est magnifique. Ambiance Tomb Raider, les touristes en plus. 

Un balinais nous fait signe, discrètement. Il est guide et nous propose, moyennant un billet, de toucher un singe. On accepte, et un énorme macaque nous monte sur le crâne. 

La Monkey Forest est somptueuse, et c’est avec plein de belles images en tête que nous nous rendons au Bebek Bengil Crispy Duck pour nous restaurer. Restaurant ultra réputé, décoration zen, nous mangeons local ce midi.

L’après-midi, c’est le Goa Gajah qui nous fait de l’oeil. Situé à quelques kilomètres d’Ubud, nous nous y rendons en taxi-scooter. Ce temple, appelé la cave de l’éléphant, a été construit au neuvième siècle. C’est un sanctuaire hindouiste, dont la façade de la grotte représente un démon menaçant. Ganesh est à l’honneur dans le temple, ce qui explique certainement le nom du lieu !

Nous prenons de larges marches qui nous conduisent au coeur de la forêt de Goa Gajah. Je me prends littéralement pour Lara Croft, et nous explorons les environs.

Un petit peu plus tard, nous décidons de nous rendre au Ubud Art Market. Situé au plein coeur de la ville, ce marché réputé regroupe des dizaines d’étales qui vous permettront d’acheter des souvenirs de votre voyage. Sacs, vêtements de soie, encens, statuts, vous y trouverez forcément votre bonheur.

Le soir, nous allons assister à un spectacle de danse balinaise. Les places se trouvent facilement dans la rue, car à partir d’une certaine heure de l’après-midi, les vendeurs se baladent en proposant des places aux passants. Nous choisissons d’assister au spectacle Kecak Fire & Trance Dance (Pura Batu Karu). C’est très beau. 100 hommes sont sur scène et présentent danses et chants. Le spectacle se déroule au Pura Dalem d’Ubud, temple hindou. Je vous recommande vivement d’assister à un spectacle de danse et de chant, à Bali. C’est une belle façon d’en savoir plus sur cette jolie culture. 

Nous rentrons, sous la pluie, à l’hôtel. Notre seul jour de pluie du voyage.

 

Jour 6. Surprise au réveil. Alors que l’on prend notre petit déjeuner, on aperçoit des femmes en train de travailler les champs, en face de nous. Elles récupèrent le riz, à la main, pour les mettre dans de grands paniers en osier. Je n’ai pas osé prendre de photo ! 

Il est malheureusement temps de quitter notre magnifique villa, direction Kintamani, pour l’ascension du Mont Batur.

Nous sommes tout de même heureuses de quitter la ville d’Ubud, que nous avons moyennement appréciée. Les activités étaient dingues, les paysages magnifiques, mais la ville en elle-même est trop touristique, trop pleine de pseudos bobo-influenceurs. J’ai moyennement aimé l’ambiance. 


Où dormir ? : Villa Kirani ($$$)
Les petits + de l’hôtel : villa donnant sur un paysage absolument canon, service parfait de A à Z, cuisine délicieuse au sein de l’hôtel, confort ++.
Petit bémol : hôtel excentré, il faut impérativement un scooter ou une voiture pour aller dans le centre-ville d’Ubud. L’eau de la piscine était froide aussi, car elle n’est que très peu ensoleillée (à cause de l’ombre des arbres) On a trouvé ça un petit peu dommage, parce que du coup, frileuses que nous sommes, nous ne nous sommes presque pas baignées!

 

 

La suite dans le prochain article !

 

Êtes-vous déjà allé à Bali ?
Qu’en avez-vous pensé ?

 

 

Voyages

Ces pays que je rêve de visiter

Hello

Comme vous le savez, c’est l’été, il fait chaud, il fait beau, j’ai envie de voyager ! Mon emploi du temps actuel, tout comme mes finances, ne le permettent pas encore, mais rêver n’a jamais fait de mal à personne et c’est pourquoi j’ai décidé de rédiger un article sur mes folies voyages du moment. Une jolie bucket list en attendant de réaliser mes envies !

 

 

Depuis que j’ai l’âge d’utiliser internet, je parcours les blogs de personnes qui font leurs études aux États-Unis. Bercée aux comédies américaines et autres American Pie, j’adore tous les clichés que l’on peut retrouver sur les États-Unis et je ne m’en lasse pas.

Au-delà d’une façon de vivre que je trouve intéressante et d’un optimisme à toute épreuve que je trouve fascinant, je suis une fan inconditionnelle des paysages américains. Yellowstone, le Grand Canyon, les plages du Maine, Glacier National Park … le champ des possibles est large !

Le rêve ultime serait de partir en caravane durant plusieurs mois et de faire tous les états du pays. J’aimerais pouvoir faire assez de rencontres pour participer à un vrai Thanksgiving local, découvrir NYC la nuit, assister à un match de football américain et faire la route 66 !

 

Qui ne rêve pas de se prélasser durant une semaine au bord de la piscine d’un Riad ?

Le Maroc a l’avantage d’être près de la France et accessible à moindre coût, pour peu que l’on s’y prenne à l’avance. Les Gorges de la vallée du Todgha, les petits villages sahariens, les cascades d’Ouzoud, le choix ne manque pas. Manger des pastillas et visiter la médina, aller au hammam et crapahuter dans le désert sont tout autant d’activités que l’on peut faire. J’ai hâte !

 

Cuba est clairement the place to be, surtout depuis que l’embargo a été allégé. En ce qui me concerne, je rêve de visiter l’île depuis que j’ai regardé Dirty Dancing 2 et que je suis tombée amoureuse de Diego Luna, aka Javier le ténébreux dans le film.

Tenez c’est cadeau !

De façon plus sérieuse, l’île de Cuba semble figée dans le temps. L’architecture, qui date de l’époque coloniale, permet aux visiteurs de se replonger dans le passé. Le côté authentique de l’île lui procure tout son charme. J’espère juste que les arrivées en masse de touristes ne dénatureront pas l’atmosphère spéciale de cette jolie île des Caraïbes.

 

Les gens qui me connaissent savent que je suis pas spécialement une aventurière mais justement ! Je me suis toujours dit que si j’allais dans ce genre de pays, ça serait l’occasion pour moi de repousser mes limites. Quand j’ai dit ça à ma mère, elle a rigolé et elle a dit que je ne tiendrais jamais une semaine au coeur d’une forêt. C’est ce qu’on verra !

Je rêve de faire un trek pour me rendre sur le Maccu Picchu, de caresser un lama et de visiter le monastère coloré de Santa Catalina.

 

Que celle qui n’a jamais voulu aller en Écosse après avoir regardé la série Outlander me jette la première pierre. Depuis que j’ai vu les fesses de Jamie à la télé, l’envie de me rendre dans les Highlands est omniprésente.

Les paysages semblent ressembler à ceux de la Nouvelle-Zélande, en plus mystérieux. La pluie, les châteaux en ruine et les mille et une teinte de vert n’ont rien pour me déplaire. Je rêve de passer la nuit dans un château hanté et si les légendes disent vrai, je risque de trouver mon bonheur là-bas.

 

L’île des Dieux possède des plages idylliques, une richesse culturelle et une population accueillante, dixit ma soeur quand elle y est allée. L’aspect plage-cocotiers-massage m’a toujours attiré, et je pense que Bali est un lieu idéal pour des vacances cocooning.

J’aimerais aussi faire l’ascension de l’un des volcans de l’île, de la plongée sous-marine, visiter des temples et assister à des spectacles de danse.

 


À vous ! Quels pays / endroits sont sur votre bucket list voyages ? Dites-moi tout !


 

Baie île des pins Nouvelle-Calédonie
Réflexions, Voyages

Grandir dans le Pacifique

 

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Récemment ma mère m’a dit :

Tu me fais une lettre, courte ou moins courte sur ton enfance ou ta vie dans le Pacifique – comme si tu ne devais garder que les bons souvenirs. Et tu me l’envoies (et ne me demande pas pourquoi c’est une surprise).

J’ai été intriguée, puis j’ai décidé de le faire, pour lui faire plaisir, mais aussi parce que j’aime beaucoup les exercices d’écriture.

Au final, au matin de Noël, elle m’a offert un magnifique recueils de souvenirs de ma vie là-bas.


Retrospective sur ma vie
en Nouvelle-Calédonie

Lorsque j’annonce aux personnes que je viens de Nouvelle-Calédonie, j’obtiens toujours des réactions de surprise et d’envie. Elles me répondent que j’ai de la chance, et elles me demandent souvent « c’est comment la Nouvelle-Calédonie ? ». Je pense qu’il n’y aurait pas assez de mots pour décrire ce que je ressens face au Caillou, mon Caillou.

Grandir à Nouméa, c’est avoir la chance d’évoluer dans l’un des plus beaux endroits de la planète. Je ne saurais pas trop dire avec précision ce que j’ai ressenti la première fois que j’ai mis les pieds là-bas, j’étais tellement jeune. Mes souvenirs, par la suite, sont toutefois innombrables.

Je pense aux arbres majestueux, les Flamboyants, et à leurs pétales de fleurs que l’on mettait sur nos doigts afin de prétendre que l’on avait des faux ongles. Il y avait un Flamboyant qui était mon ami et qui s’appelait Merlin (j’avais 8 ans hein). Je pense également aux fleurs de tiaré que l’on mettait dans nos cheveux en dansant le tamouré. Aux carrés de chocolat blanc que ma marraine nous donnait pour le goûter, et aussi aux roulades dans la colline avec ma copine Caroline. On partait explorer les alentours, telles d’intrépides aventurières, et on parlait aux coccinelles. Je me rappelle de l’immensité de la mer que l’on voyait au loin à Nouville, et aussi de la base militaire à moitié abandonnée qui était juste à côté de chez nous et que j’adorais explorer.

Plus tard, je me rappelle que j’élevais des criquets sur l’une des plantes du balcon. Certaines fois, avec mes grands-parents, on partait camper dans des tribus avec un club de marcheurs, c’était des grands moments de joie et de partage. On jouait au foot, on montait à cheval et on cuisinait des plats locaux.

Au collège, je me souviens de mes amis, ainsi que de mon look improbable, qui consistait à porter des mitaines à résilles rose fuschia avec plein de khôl autour de mes yeux. J’allais à des booms et on jouait au jeu de la bouteille. J’étais amoureuse de Théo et je m’étais pris un gros vent sur MSN.  Une fois, je suis sortie 3 jours avec un certain Thibault qui s’est révélé être gay par la suite. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Au lycée, j’ai eu une voiturette et c’était la chose la plus cool du monde. Elle était tunée, avec des flammes sur le côté. Je mettais mes copines dans le coffre, puisqu’il n’y avait que 2 places, et on allait manger des bambao à l’Anse-Vata entre deux cours de philosophie et littérature.

Plus tard, je pense aussi aux soirées à danser à la Bodéga ou au JPs et aux rendez-vous Quick à 5h du matin, pour acheter des desserts que nous mangions sur la plage en regardant le soleil se lever. Aux soirées avec une bouteille carrée à la main, en écoutant de la musique tahitienne et en criant des « tchihis ». Aux raves pieds nus dans la terre rouge et aux lendemains à comater au bord de la rivière.

Je pense à mon magasin préféré, « Chez Florence », qui fait les meilleurs nems et les meilleures salades de poisson de la galaxie, et à tous ces restaurants qui me manquent trop. Aux tartares de poissons fraîchement pêchés, mangés avec des légumes du jardin et des fruits exotiques.

Aux virées en voiture tout autour de la Calédonie, à découvrir des endroits paradisiaques et à camper. À nager contre les vagues à Poé et à marcher dans la forêt. À observer les étoiles allongés dans le sable.

A toutes les belles rencontres que j’ai fait là-bas.

Aux sourires tous doux des mamies kanaks quand elles te parlent et aux papis qui t’appellent « ma fille ». Aux virées en brousse avec le pick-up. Aux virées en bateau. Aux fêtes sur des ilots et aux balades avec le bombardier, les cheveux au vent. Aux courses nocturnes le soir à la Promenade Pierre Vernier et aux balades en voiture avec la musique à fond sur les Baies en fin de journée.

Des souvenirs, j’en ai des centaines et je serais bien incapable de choisir mon préféré car j’affectionne chacun d’entre eux. Quand je ferme les yeux, ils me reviennent tous à l’esprit et ça me rend nostalgique. Au final, tout ce que je sais, c’est que j’ai eu de la chance d’avoir pu grandir dans un endroit sécurisé, où le danger est moindre, où les gens sont bons et généreux. À la liberté que j’ai eu de pouvoir faire ce que je voulais, car, dans la majorité, les Calédoniens sont comme une grande famille, malgré les différends qui peuvent parfois les opposer.

La Calédonie est un paradis sur terre, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire cela.


Et vous, y-a-t’il un endroit de votre enfance qui vous a marqué ?


 

 

Montagnes Nouvelle-Zélande
Voyages

La Nouvelle-Zélande, paradis sur Terre ?

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J’ai décidé de consacrer mon tout premier « vrai » article au plus beau voyage que j’ai eu la chance de réaliser, un trip au pays des kiwis et des Hobbits ! Vous l’aurez deviné, je parle de la Nouvelle-Zélande.

C’était en 2010 et j’ai habité là-bas durant 3 mois, sur l’île du Sud. J’étais à Christchurch. J’ai eu la chance de pouvoir visiter ce magnifique endroit avant les terribles tremblements de terre de fin 2010 et 2011, qui ont détruits une bonne partie de la ville.

J’ai vécu l’ensemble de mon séjour en famille d’accueil, et j’allais dans une école de langue située en centre-ville. Ma classe était composée d’élèves de tout âges et de tout horizons : Suisse, Thaïlande, Brésil ! On s’entendait tous très bien et ça résultait en road trips le week-end, pour découvrir l’île.

Cette aventure de quelques semaines a incontestablement été la plus jolie que j’ai pu vivre jusqu’à présent. Le fait d’être H24 avec des personnes d’autres cultures, c’est un enrichissement à peine descriptible. Ca m’a permis de grandir, et de m’émerveiller devant toutes ces belles choses qui s’offraient à moi !

On fait le tour ?

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Christchurch est la seconde plus grande ville de Nouvelle-Zélande, avec plus de 350 000 habitants. Elle est également la capitale de la région Canterbury. La ville est notamment connue pour sa cathédrale, dont le square (du nom de Cathedral Square) est un lieu de rencontres. Il est très agréable d’y flâner la semaine ou le week-end. Avec un petit peu de chance, vous pourrez y apercevoir des troupes de danseurs maoris, dont les visages sont tatoués de motifs guerriers. C’est également là que se tient le marché et de nombreux vendeurs ambulants.

C’est une ville qui est très agréable, ou du moins qui l’était, lorsque j’y étais. Je ne sais pas trop comment est l’ambiance depuis les tremblements de terre, mais je sais qu’ils ont dépensés beaucoup d’énergie et d’argent à tout reconstruire, et que cela prend du temps.

aventuriere_dunedin-01Le road-trip jusqu’à Dunedin est l’un des premiers que j’ai eu l’occasion de faire. Nous avons loué un mini-van et sommes partis à l’aventure pour visiter la ville et les alentours. Nous nous sommes arrêtés à la gare de Dunedin, qui est un véritable chef-d’oeuvre architecturale, et qui semble avoir conservé toute sa splendeur d’antan. Rentrer à l’intérieur de cette gare, c’est comme faire un saut 1 ou 2 siècles en avant, un véritable retour dans le temps. Les murs intérieurs de la gare sont constitués de milliers de mosaïques.

De base, Dunedin est une ville que la ruée vers l’or, en 1880, a rendue très populaire. Sur les 60 000 habitants que la ville comptait à l’époque, 35 000 étaient des chercheurs d’or ! Malheureusement, quelques années plus tard, l’or n’est plus, et tout le monde s’en va. Désormais, c’est une ville étudiante (et aussi très fleurie). C’est d’ailleurs là que fût construite la première université du pays.

Il est très agréable de se promener dans Dunedin et d’admirer les bâtiments, dont le style est très écossais. Ce qui n’a rien d’étonnant puisque la ville a été fondée par des colons écossais !

La gare de la ville de Dunedin

Nous avons fait une escapade à Larnach Castle, qui se trouve être le seul château en Nouvelle-Zélande. Je pense faire un article spécifique à cet endroit, qui est magique. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si ça vous intéresse.

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Nous avons également été à Baldwin Street, qui est la rue la plus pentue au monde. Longue de 350 mètres, c’était un véritable calvaire de monter jusqu’en haut, en grands sportifs que nous étions, et à moins d’en avoir une bonne, oubliez la voiture ! Néanmoins, il parait que l’endroit est un lieu de prédilection pour certains fans de footing. Il me semble même qu’une course y a lieu tous les ans. Cette rue possède une pente moyenne de 20 %, et de 35 % à certains endroits. Puisque cela ne veut certainement pas dire grand chose dit de cette façon, je vous laisse vous rendre compte avec les photos, c’est impressionnant.

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Sur le chemin du retour, nous avons décidé de nous arrêter à Sandfly Bay, afin d’assister au coucher du soleil. C’était tout simplement magique. L’endroit était désert, nous étions seuls au monde, mis à part la compagnie de lions de mer et de pingouins qui se prélassaient sur la plage.

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Une petite escale ?

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A l’occasion d’un énième road-trip, nous nous étions arrêté à Elephant Rocks. Saurez-vous reconnaître quelle scène de film a été filmée à cet endroit ?

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Il s’agit bien sûr de la scène de la bataille, à la fin du Monde de Narnia : le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire Magique ! Qui avait trouvé la réponse ?


Connaissez-vous ces mystérieux rochers à la forme sphérique quasiment parfaite ? Ils semblent sortis de nul part, comme délicatement posés sur le sable. Certains avancent que ce sont des oeufs de dinosaures qui n’ont pas éclos, et d’autres encore pensent que ces étranges rochers sont l’oeuvre d’extraterrestres.

Visibles sur la plage à marée basse, à la Péninsule d’Otago, les Moerakis Boulders seraient à priori le fruit de 60 millions d’années d’érosion. Hypothèse beaucoup moins fun que celle des oeufs de dinosaures, on en convient ! Il y en a une cinquantaine en tout, et certains font jusqu’à 2 mètres de haut et pèsent plusieurs tonnes.

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Je pourrais encore publier des dizaines et des dizaines de photos, tant les paysages sont grandioses ! La Nouvelle-Zélande est un savant mélange de modernité et de tradition, de paysages gigantesques et verdoyants.

La vie y est très agréable, je pourrais revenir sur ce sujet dans un autre article si vous le souhaitez.

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Merci pour votre lecture ! ♡